
Après une victoire probante en ouverture, le Brésil retrouve les terrains face à la Suisse, qui l’a aussi emporté lors de première journée. Mais les Auriverdes devront faire sans Neymar, sorti sur blessure contre la Serbie. Plus tard dans la journée, Portugais et Uruguayens promettent déjà un duel au sommet.
La cheville de Neymar est dans tous les esprits depuis sa sortie en fin de rencontre contre la Serbie. Car plus que la victoire 2-0, ce sont les images du numéro 10 qui ont ensuite alimenté les débats. Car si le forfait du joueur du PSG est acté depuis plusieurs jours pour la rencontre de lundi, peu d’infos ont été données quant à sa participation aux prochaines rencontres.
Et si la Seleçao a impressionné lors du premier match, elle n’est plus tout à fait la même équipe sans Neymar. Et au moment d’affronter la Suisse (17h), un premier élément de réponse sera donné sur le visage qu’offrira le Brésil sans sa star principale.
Les adversaires, eux, devraient être plus coriaces que les Serbes qui, s’ils ont bien défendu, n’ont pas eu beaucoup de velléités offensives. Les coéquipiers de Breel Embolo, buteur en ouverture pour offrir la victoire aux siens, pourraient poser des soucis différents. Mais aussi s’exposer aux flèches brésiliennes.
Match de la peur
Avant ce choc du groupe, les deux nations défaites pour leur entrée en lice, Serbie et Cameroun, croiseront le fer (11h). Avec la peur, des deux côtés, de l’élimination en cas d’une nouvelle contre-performance. Les lions indomptables, n’ont pas réussi à forcer la décision contre la Suisse, se doivent cette fois de marquer des points pour ne pas subir une nouvelle désillusion.
La Serbie, elle, aura probablement un plan de jeu différent que contre le Brésil, sous peine de grandement regretter l’approche de cette compétition. D’autant que derrière les Sud-Américains, la deuxième place se jouera sûrement dans un mouchoir.
Huitièmes de finale
Dans l’autre groupe de la journée, l’Uruguay doit effacer la déception de la première rencontre. Contre la Corée du Sud, les coéquipiers Federico Valverde n’ont pas cadré la moindre frappe, malgré deux poteaux, et ont dû se contenter d’un partage des points.
Une situation peu confortable, à l’heure d’affronter l’un des favoris de cette coupe du monde, le Portugal (20h). Une affiche qui était un huitièmes de finale et qui avait souri à Suarez et les siens, malgré la blessure de Cavani, qui avait démontré le fair-play de Ronaldo.
Source: Midi libre