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‘VENT DU NORD’, LE PREMIER ROMAN D’ANTOINE DAHER

Antoine Daher est né en 1955. Médecin urologue ayant étudié et pratiqué en Belgique et en France, il rentre s’installer au Liban où, en plus de son engouement pour la médecine, il milite pour l’environnement et pour la nature qu’il défend et qu’il fait connaître aux autres. Amoureux de l’écrit, il a à son compte de nombreux articles traitant des questions de culture dans le magazine Byzance et dans le Elle Oriental où il fut rédacteur en chef. Il publie aujourd’hui son premier roman aux éditions Les Impliqués Éditeur. Rencontre avec l’auteur
Présentez-nous votre premier roman.
« Vent du nord », ce roman qui ne se laissait pas grandir avait trainé des années dans mon imagination, et d’autres dans un tiroir. Repris et revisité, il finit enfin par murir et sortir voir le monde. C’est en fait le récit d’une fugue dans la nature.
Se sachant atteint d’une maladie incurable, Alexandre rompt avec son quotidien et sa vie effrénée de médecin n’ayant vécu que pour ses études, et par-delà pour son métier. Conscient de l’issue fatale de son mal et ne voulant pas se laisser faire par la cohorte des thérapies de fin de vie, Alexandre prend la décision de se lancer dans sa plus grande aventure : tout laisser tomber, faire ses adieux et partir avec rien que son bâton de marche, direction le sud, jusqu’à l’exténuation ! Et c’est là que sa vraie vie commence.
Dans un décor de montagnes du nord du Liban, et sur fond d’évènements qui n’ont de cesse de secouer le pays, « Vent du nord » nous démontre comment détourner la maladie en plongeant dans un milieu qui captive tous les sens, en plus de vous faire voyager dans l’authenticité et la simplicité perdues, nous ramenant vers nous-mêmes et vers ce que la civilisation a laissé de côté, la nature.

Est-ce un texte autobiographique, ou du moins en partie ?
Écrit à la première personne, le texte donne à croire à une autobiographie, d’autant plus que je suis moi-même médecin, vivant dans la même région que mon héros et passant la moitié de mon temps dans les montagnes où Alexandre a fugué. Les ressemblances s’arrêtent là, ce roman est une fiction que j’ai imaginée, bien que je me retrouve dans la plupart de mes personnages. En plus d’Alexandre, Leyl, Ghaya et les autres portent sans doute des pans de mon être. L’ambiance de mon enfance y est. Les souvenirs de Kobayat village, les caractères qui m’avaient marqué, le prof de français et cet amour de la langue française… Tout cela a servi de décor afin de pouvoir raconter l’histoire. Et surtout d’écrire, et c’est le plus important.

Qu’est-ce que l’écriture d’un premier roman vous a apporté?
Écrire un roman, c’est un vaste projet. C’est un monde où vous entrez en croyant, au départ, que vous y maitrisez toutes les commandes, étant vous-même l’auteur. Vous ne tardez pas à découvrir par la suite que vous vous laissez inconsciemment conduire par le fil de l’écrit. Et c’est en cela qu’écrire, c’est magique. J’ai toujours eu avec l’écrit, en arabe ou en français, une relation très intime. “Vent du nord” est mon premier roman édité. J’ai cependant eu des tentatives avec plusieurs brouillons de roman, certains ayant vu le jour sans être édités, d’autres restés dans le pays des projets inachevés. Voir cependant son premier roman en chair et en papier, portant une identité visuelle, un corps et une texture, apporte un ressentiment de joie intérieure comparable à celle qu’on a face à toute naissance. Et puis, vous avez ce sentiment lié dorénavant à l’exposition, au partage et aux avis des autres. N’étant plus un manuscrit oublié où l’auteur est le seul lecteur, un roman édité devient une chose publique avec tout ce que cela génère comme risques et défis.

Allez-vous renouveler l’expérience ?
Écrire est pour moi un mode de vie. J’ai toujours été en train d’écrire quelque chose. Depuis plusieurs mois, un nouveau projet occupe mon temps libre. J’en suis au stade de la conception, dans la phase de l’embryologie d’un futur roman.

Signature à Paris à l’Espace Harmattan le 30 janvier 2024 à 19h00
21bis, rue des écoles. Paris 5ème

Livre disponible :
Paris dans toutes les librairies
Beyrouth : Le livre est disponible à la Librarie Antoine

Rencontre et Signatures
– *Dimanche 28 janvier à 17h * Eats Thyme 44, rue Coquillères 75001 Paris
– *Mardi 30 janvier à 19h *
Les Impliqués
21 bis, rue des Écoles 75005 Paris
Métro : ligne 10 (Station Maubert-Mutualité) – Bus : lignes 63-86-87
RENCONTRE
Dédicace
avec Antoine Daher

Médecin de profession, Antoine Daher est un ancien rédacteur en chef de « Elle Oriental » et un militant écologiste de la
première. Dans ce premier roman, il nous plonge dans l’histoire d’Alexandre, un médecin atteint d’une maladie incurable qui
prend la décision de tout laisser pour se réfugier dans les forêts du Nord du Liban et réinventer sa vie au contact de la nature.

Eats Thyme est heureux de l’accueillir le dimanche 28 janvier autour d’une rencontre-dédicace et goûter convivial aux saveurs
et accents libanais.
Boissons chaudes et mannou’ché seront offerts par la maison.
Réservation : https://bit.ly/3vRL5jW

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